Il sourd du repli des pâtures,
le vieux soleil endimanché
Octobre lui donne force de cendres
D'un rai jauni il sait encore
repousser la très lente pluie
Mais déjà peine à noircir l'ombre
Il sourd du repli des pâtures,
le vieux soleil endimanché
Octobre lui donne force de cendres
D'un rai jauni il sait encore
repousser la très lente pluie
Mais déjà peine à noircir l'ombre
A l’établi s’exsude la résine
L’âpre bourgeon du matin
Silencieux sous l’écorce
Un sang trop jeune encore
Pour vivre d’ombres
Sur ses labours d’automne
Le grain vert nuit à la meule
Les reins se brisent
A boulanger l'orge si pauvre
Mais ton regard est là
Qui se lie à mes prairies
Problèmes techniques résolus.
A feu coulant (4) et autres perles à retrouver sur le site Epistrophe.
A choisir la tourbe aveugle
et les meules de vent
le limon inquiet s’est ajourné
Il reste des abris où la marée se cache
Mais comment discerner la vague
Dans l’invisible bruissement
Qui ramène à la rive
Au large des mots, l’esquif s’affûte
longues rames, suaire au vent
L’oreille souffre et se tend
vers la première brise qui s’éteint
Loin du fruit promis de la terre
Cléanthe
Cléanthe
Pour quelques temps, Epistrophe s'installe chez les Anges..