Pourvu que l' horizon
Vienne border notre lit
Au creux des fougères pourpres
Au vert mouillé des mousses
Je t' offrirais
Des matins aux corps souples
Et profonds comme la mer
A moins que de mort lente
Nous mourrions
Immobiles
D' une orgie
De prudence
PAIR et IMPAIR
RépondreSupprimerPourvu que l' horizon/ 6
Vienne border notre lit/ 6
Au creux des fougères pourpres/ 6
Au vert mouillé des mousses/ 6
Je t' offrirais/ 3
Des matins aux corps souples/ 6
Et profonds comme la mer/ 6
A moins que de mort lente/ 6
Nous mourrions/ 3
Immobiles/ 3
D' une orgie/ 3
De prudence/ 3
4/1/3/4
Rythmes envoûtants
4 premiers pairs contre 4 derniers impairs
7 pairs contre 5 impairs
Les rythmes pairs accompagnent de préférence l'amour, la plénitude (du moins son rêve)
jusqu'au coup de gong final :
"à moins que/de mort lente/
nous mourrions"
le pair bascule dans l'impair, le glas ne cesse plus de résonner :)
Mais il y a brouillage car les pairs sont tous divisés en deux (3+3)
L'amour : une paire ou un impair ? :)
Je suis épatée, Michèle, de cette psychanalyse par les pieds ! :))
RépondreSupprimerBlague à part, j' en apprends beaucoup sur moi-même grâce à vous..
Pour la dernière question, j' ai droit à un joker ? :)
J'espère bien que vous êtes épatée, Agnès :)
SupprimerJ'ai piqué la méthode (sans sa virtuosité) à Michel Volkovitch. Si vous en avez l'occasion, lisez "Verbier (herbier verbal)", ou "Coups de langue", publiés chez Maurice Nadeau. Ce sont des livres qui nous accompagnent...
Je prends note
RépondreSupprimermerci Michèle :)
joli poème, orgie de prudence me laisse songeur...
RépondreSupprimerSongeur, vraiment ? :)
SupprimerMerci et bienvenue Salvatore