La terre noire des sillons
Crevait la neige de part en part
Et je marchais
Sur un ruban de pluie
Dans le ciel à l' envers
Mes bottes fendaient les flaques
A la manière
Des poissons chats
Je reviendrai
J' ai dit
Je reviendrai au soir
Refaire dans les reflets
Le ciel à ma façon
Eridan, la Baleine
Et dénouer mes amours
Dans les cheveux de Bérénice
...
Le meilleur
De nos vies
Se tient souvent
Dans un secret
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RépondreSupprimerLa transparence est un espoir vulgaire, l'aveu parfois la subordination à autrui.
RépondreSupprimerBelle promesse que vous avez faite là, en un jour d'avril mélancolique comme un "ruban de pluie"...
D' accord avec vous ( pour la transparence et l' aveu )
RépondreSupprimerMais avril nous rend parfois naïfs.. :)