Je veux la mer
Te dis-je
Pas cette flaque morne
Rivée à son piquet
Comme un frison
Dormant debout
Mais celle que certains soirs
Je caresse aux reflets
Du ciel d' ici
Je veux la mer
Méchante un peu
Dans sa course de fauve
...
Le long du quai
Le vieux chalu
Portait un nom de femme
Que le sel a mangé
Magnifique !
RépondreSupprimerVos poèmes, on les veut en bouche, on voudrait les savoir tous par cœur, pour les offrir, se les offrir, en marchant sur les grèves au gré du vent...
De qui est ce tableau ?
RépondreSupprimerDu grand maître Océan :))
RépondreSupprimer( photo prise sur la coque d' un vieux chalu dans le cimetière pour bateaux du port de Camaret.. )
Je me demandais si c'était une photo et il me semblait qu'elle ne saurait rendre ainsi le grain et les boursouflures de la coque abîmée.
RépondreSupprimerPar ailleurs, le réalisme de l'image ne parlait pas pour la peinture... à laquelle j'ai pourtant choisi de croire tant je ne connais rien à la photo :)
... et à la peinture non plus :)))
RépondreSupprimerJ' ai pris à cet endroit une bonne vingtaine de clichés: des détails de peinture écaillée, de restes de cordages, de trous dans la coque laissant voir l' horizon.. justement parce qu' ils me faisaient penser à des tableaux ...
RépondreSupprimerEt on s' en fiche de n' y connaître rien, ou presque :)
:)
RépondreSupprimerL'essentiel reste l'émotion à faire, à regarder, à voir... :)
des trous dans la coque laissant voir l'horizon...
RépondreSupprimerVoilà une phrase qui me parle et qui me fait rêver.
:) alors, il vous faut remercier Michèle qui me l' a faite écrire..
RépondreSupprimerqui me l' a fait ( sans e ) écrire, c' est encore mieux.. :))
SupprimerRamer au loin
RépondreSupprimerSur la houle frissonnante
Les horizons sont lointains
Seulement pour les marins apeurés
Ls vagues
Ne rapportent pourtant que les mêmes naufrages.
.. et leurs restes d' épaves, oui, trop souvent
RépondreSupprimer