J' ai rêvé de ta vie
Je crois que j' y marchais
( tes jardins avaient un goût de peau et de mélisse
d' herbe froissée sous le jeu des corps ivres qui vont prendre le ciel )
Mais l' aube voûtée encore
Vint reprendre à la nuit
La lune
Et mes escales
C'est beau ! Rien d'autre à dire ;))
RépondreSupprimeralors juste.. merci :)
SupprimerL'aube est une injure à la nuit : sa clarté se nourrit d'un larcin ou d'un recouvrement.
RépondreSupprimerAinsi le mitoyen et le contigu lui sont étrangers.
C'est tout entier que le jour déçoit.
Faudra-t-il promulguer une Déclaration des Droits de la Nuit et de la Mitoyenneté ?
Article premier: nuits et jours naissent libres et égaux en droit et durée de songes..
RépondreSupprimerAgnès veilleuse tatouée de langue. Vos poèmes rais de lumière qui fusent à travers la pénombre, font danser la poussière et vibrer le silence...
RépondreSupprimerUne petite loupiotte tout au plus.. :)
RépondreSupprimerMerci Michèle