Un déracinement brutal de la terreEt la lune qui rend fébrileCe qui croit et ce qui meurtCe qui échoit au solDes rumeurs de cendreAux lointains ailésFuyant le mensonge de l'air.Des pieds nus ont tresséDes cornes de blé et d'alguesDans une brume de nerfsEt de sang.Le temps est une absenceQui tonne aux bornesDe l'attente.
" ce qui échoit au sol des rumeurs de cendres aux lointains ailés "voilà ..( le reste aussi, bien sûr.. :)
Ces pieds nus sur le pavé (glacé), face à la lune renvoient à une nudité plus intégrale, une sorte de dépouillement devant l'astre nocturne, comme pour mieux se laisser imprégner par son message. C'est pudiquement exprimé et en même temps très fort.
même vêtus, la nudité est toujours intégrale quand on s' offre à la nuitmerci pour le pudique.. :)
Un déracinement brutal de la terre
RépondreSupprimerEt la lune qui rend fébrile
Ce qui croit et ce qui meurt
Ce qui échoit au sol
Des rumeurs de cendre
Aux lointains ailés
Fuyant le mensonge de l'air.
Des pieds nus ont tressé
Des cornes de blé et d'algues
Dans une brume de nerfs
Et de sang.
Le temps est une absence
Qui tonne aux bornes
De l'attente.
" ce qui échoit au sol
RépondreSupprimerdes rumeurs de cendres
aux lointains ailés "
voilà ..
( le reste aussi, bien sûr.. :)
Ces pieds nus sur le pavé (glacé), face à la lune renvoient à une nudité plus intégrale, une sorte de dépouillement devant l'astre nocturne, comme pour mieux se laisser imprégner par son message. C'est pudiquement exprimé et en même temps très fort.
RépondreSupprimermême vêtus, la nudité est toujours intégrale quand on s' offre à la nuit
RépondreSupprimermerci pour le pudique.. :)