Midi s' ébroue au fracas des John Deere
Nulle ombre sur la place
Deux yeux d' abord des yeux d' azur
D' un coup sec la mort s' est brisée
Et le temps comme un vent de misaine au plus gris du gros temps
Parfume de vertige nos brûlots de mémoire
Je veux m' étendre et nue tout contre tes silences
Sens mon corps éperdu qui honore le festin
Plus haut l' église entremêle ses deux chœurs
En un baiser de pierre
...
"Et le temps comme un vent de misaine au plus gris du gros temps..." J'aime beaucoup ce vent de misaine, et puis "le plus gris du gros temps", passage très musical, je trouve...Et puis aussi les deux derniers..
RépondreSupprimerHeureuse que cette musique te chante.. et les baisers de pierre ( qui ne sont pas de bois.. :)
RépondreSupprimerUn poème que j'ai lu comme si je parlais à un ami trop tôt disparu...
RépondreSupprimerCes mots me touchent beaucoup, Michèle.. merci..
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