"Le cloître de mes nuits". J'aime beaucoup cette expression, avec tout ce qu'elle renferme de silence, de solitude, d'abstinence, de recueillement. On touche au sacré, qui sanctifie l'absence de l'autre ("ton silence") malgré la douleur ("os", "couteaux"). On notera l'oxymore (le silence qui perle comme une langue) et le verbe "perler" (comme un goutte de sang qui suinte d'une blessure).
Le commentaire est un peu long, certes, mais c'est le propre des commentaires, non ? Tenter de redire en trois pages ce que l'auteur a si bien dit en quelques mots. :))
"Le cloître de mes nuits". J'aime beaucoup cette expression, avec tout ce qu'elle renferme de silence, de solitude, d'abstinence, de recueillement. On touche au sacré, qui sanctifie l'absence de l'autre ("ton silence") malgré la douleur ("os", "couteaux"). On notera l'oxymore (le silence qui perle comme une langue) et le verbe "perler" (comme un goutte de sang qui suinte d'une blessure).
RépondreSupprimerVous m' épatez, Feuilly... une explication de texte aussi pointue pour quatre vers un peu tordus.. :)
RépondreSupprimerMerci..
Le commentaire est un peu long, certes, mais c'est le propre des commentaires, non ? Tenter de redire en trois pages ce que l'auteur a si bien dit en quelques mots. :))
RépondreSupprimerEnfin, l'essentiel était de vous épater :)))