Places aux clartés stridentes, midi sonne, qui n' est pas midi
Car le temps est tombé comme les ombres
Sur l' herbe rase
Où ton front est feuillage
Les bras s' ouvrent comme des fruits
Finir là, et renaître
Aux lacis de ton ombilic
Aux lèvres qui délivrent les lèvres
Je te parle et ma langue
Est celle des moussons
Une écriture si pure et sereine quand on pressent pourtant ce qui gronde en dessous.
RépondreSupprimerUne tempête subtropicale, un tsunami.. vous croyez ?
RépondreSupprimer:)
"midi sonne" : et sans doute un soleil de plomb "aux clartés stridentes", qui devient soleil de plume en poésie.
RépondreSupprimerLes moussons sont attendues dans la fièvre, comme un bienfait du ciel pour la terre, mais les conséquences en sont parfois imprévisibles....
Imprévisible, comme tout ce qui s' espère.. :)
RépondreSupprimerMerci X de ce beau commentaire
Quel magnifique poème Agnès. Quelle écriture incroyable. Vous êtes trop :)
RépondreSupprimer;)) merci Michèle
RépondreSupprimerCes secrets de berge sont chemins de berge, imprécis et instable : le fleuve en grondant les emportera. Plus tard , seulement, des havres perceront les flots au milieu des mers, îles aux rivages secrets, îles aux berges de vent où les pêcheurs sifflent sous la lune.
RépondreSupprimerOui, t'es trop, trop fameuse.