L' absence a repeint de suie
Mars et le chant de l' oiseau,
l' orme tordu mûrissant sa sève rousse
Et chaque jour prend pied
sur une rive hostile
un grand désert de ronces
Les heures sont plus larges que les heures
l' air est plus lourd aussi
A contre-vent, je marche
Le reflux de mon pas a le vain battement
Des sternes à ras de mer
Très beau texte ! La langueur d'attente ...
RépondreSupprimerZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
RépondreSupprimer:))))))
RépondreSupprimerMa langueur à ce point soporifique ? :))
Les vers portent la douceur de l'air printanier mais aussi les lourds aspects d'un été rude.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup parce qu'enfin tu nous emmène dans ton radeau pour un voyage à travers la lumière ;))
La lumière est aussi tout au bout.. :)
RépondreSupprimerTemps particulier que celui de l'attente... Un coup de froid sous le vent du Nord... On n'avance pas. Tenir, la tête hors de l'eau... Superbe poème.
RépondreSupprimer..la tête, parfois, pas toujours.. mais ici hors de l' eau.. douce :)
RépondreSupprimerZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz. Cléanthe !
RépondreSupprimer:))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
RépondreSupprimerL'hiver du monde est un grand désert de ronces, oui...
RépondreSupprimerJe rêve d'une herbe grasse et de moutons qui paissent...
S'il vous plaît, dessinons-nous un mouton.