Le printemps a beau faire
étendre sa nappe rose de soleil au jardin
Délier la sève, offrir en ses calices
son vin d'azur aux commensaux
Il peut bien gazouiller
du chant des fleurs nubiles
S'éprendre du jour
Et faire son lit des vergers
Amants, si le printemps ne vous immerge
et ne vous tient serrés
C'est la nuit seule qui s'accomplit
Un printemps sans amants, autant voir la bruyère dans le gel, c'est l'hiver...
RépondreSupprimerSale hiver oui. Dont nous sortirons pour nous réinventer.
RépondreSupprimerBoris Cyrulnyk a intitulé un de ses livres : "La nuit, j'écrirai des soleils". Écris-nous des soleils, Agnès.
RépondreSupprimerJe crains que mes soleils à venir soient un peu palôts..
RépondreSupprimerMerci à tous trois de vos passages ici.
J'espère que vous allez bien Agnès. Je vous embrasse.
RépondreSupprimerOui Michèle, je vais bien.
RépondreSupprimerJe vous embrasse aussi, même si c'est interdit : )
On s'en fout ! Contente de vous entendre Agnès.
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