Si la mort monte
Comme la mer
Et fouine
De sa truffe poissée
Lymphe et chair et sang
Que ce soit au grand jour
Et piqué de promesses
Comme l' enfant que j' étais
Déchirait le grand drap
Des crépuscules en sueur
Ne rien céder
Jamais
Aux morsures de la nuit
Ne rien céder, jamais, à la nuit qui avance...
RépondreSupprimerNe rien céder, de toute façon
RépondreSupprimer:)
Se dépouiller pour ne rien avoir à céder au moment imminent de la mort toujours proche,
RépondreSupprimerêtre dépouille vivante pour ne plus avoir à perdre.
Beau site et beaux textes, Agnès, je reviendrai.
Cléanthe (http://epistrophe.skynetblogs.be/)
Rien à ajouter à ce beau commentaire sinon que vous êtes.. la bienvenue :)
RépondreSupprimerLE bienvenu serait plus juste, même si je n'ai pas de résistances outragées à ce qu'on reconnaisse mon ombre féminine -)
RépondreSupprimerCependant, suis plutôt hormonalement du genre masculin
Cléanthe.
Honte à moi ! Les Cléant(h)e de Molière ou le philosophe du même nom sont bien des garçons.. :)
RépondreSupprimerJe ne sais ce qui m' a fait croire que.. ?
Une certaine douceur peut-être, dont on voit ici qu' elle n' est pas une qualité exclusivement féminine :)