Terres hersées de novembre
Mûrissant leur secret
( du long sillon qui court de la gorge au pubis s' écoulent
en un flot rouge mes sables amoureux
jusqu' au lit des rivières.. )
Toi qui n' as soif que de toi-même
Te penches-tu seulement pour y boire ?
Chère Agnès, vous lire est une sidération perpétuelle, une fascination.
RépondreSupprimerEt cette nouvelle série [Secret des tombes] me fait penser à un poète que j'ai découvert il y a quelque temps, Stanislas Rodanski, qui écrit ceci
« Je suis à pétrir avec les débris de mon ombre une substance poétique qui ne lèvera qu’après ma mort, me laissant dans le pétrin qui est un cercueil. »
Stanislas Rodanski
J' aime bien cette idée: la poésie comme une pâte molle qui continue de travailler, de fermenter, de lever, qui s' écoule, qui se fiche des couvercles, des couvercles de couvercles et des portes fermées..
RépondreSupprimer:)