Amants, qui roulez vos baisers
Sur le sable moussu des rives
Au front de vos rires clairs
Le temps ne fait plus d' ombre
Dans le fleuve de vos mains
La mort même s' enturbanne
Du sarrau des mortels
Et la pluie sur vos doigts
Défait la marne blanche
Pour l' onde infiniment
De ces baisers s'épanchent des rivières
RépondreSupprimerentre les galets le souvenir d'un printemps
tatoué sur un grand corps d'hiver
Se laisser pénétrer lentement par le poème...
RépondreSupprimerPeut-être le même frisson. Votre texte me fait penser à celui-ci, de Jacques Bertin...un peu long pour un commentaire.
RépondreSupprimerCelle qui avait des cheveux dans les reins / Est-ce qu'elle est toujours à genoux sur ma tête /Est-ce que la nuit quand je dors je rentre en son jardin / Sans m'éveiller je descends à nouveau chez elle / Je reconnais les objets familiers un à un / Les degrés de pierre l'étang la resserre / Les soieries que j'aime et dont elle se vêt / La page où elle est striée de noir de dentelles / Adolescente au corps que j'aimais / Je pense à toi je prépare je rêve / La nuit revient perdue ta main / Reste dans mon épaule aux tourterelles
Merci JC, Michèle, Cléanthe, pour ces frissons partagés..
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