Sur les pierres écorchées des rives
Je coule mes jambes nues
Fille noire, fracas des larges eaux
Ton lit de nécropole
Garde en son creux les brisures de l' amant
Je descendrai
Jusqu' aux berges mi closes
Caresser l' onde et caresser le cri
Frotter ma bouche
Aux sources qui me délient
...
Eau verte, qui garde sur tes bords
L' empreinte des corps calmés
Offre nos emmêlements
Au pâtre de la déraison
Merveilleuse antinomie que ce "pâtre de la déraison"! La paix a-t-elle besoin d'un berger? Qui fait paître la déraison? De quelle herbe se suffit-elle? Dans le creux du lit, je remonte le courant de vos mots.
RépondreSupprimerPauvre pâtre chargé de retrouver la déraison égarée..
RépondreSupprimer:)
Il a du travail et du chemin à faire: la déraison ne s'égare pas. Elle est. Le pâtre ou le pasteur aura beau la héler, il ne la trouvera pas. La déraison est une anguille dans la botte d'un delta.
Supprimerune anguille dans la botte d'un delta. ? Voilà que les commentaires, eux aussi, se veulent érotiques !
RépondreSupprimerVous voyez de l' érotisme partout Feuilly !
RépondreSupprimerPas encore la saison pour que, de fil en aiguille, vienne l' envie de se rouler dans une botte de foin..:)
Je vois de l'érotisme partout ? Sans doute, mais c'est depuis que je vous lis :)))
RépondreSupprimerL'homme était déjà berger de l'être, mais en plus s'il est pâtre de la déraison, alors on a joint les deux bouts.
RépondreSupprimerOu les deux bouts de joints
Supprimer-)) Et de quel côté l'être et de quel côté la déraison ? De quel côté du joint ?
SupprimerDifficile à dire.. surtout que l' être déraisonnable a tendance à le faire tourner ( le joint ) :)
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