dimanche 5 avril 2015
Secret des berges ( 4 )
Ailleurs je disais vous
La rivière ou mes îles quand je parlais de toi
Je cachais ton nom dans la mer
Ta bouche en un jardin
J' enfouissais dans des tombeaux de nacre
Tes yeux de brume et d' océan
Et sous mes tempes
L' obole de tes baisers
( à sécher ainsi mon secret, je fis de toi une pierre; pire, un gisant de papier )
J' étais sorcière qui teintait d' ombre la rosée de son sexe
Et j' attendais d' être assiégée de nuit
Pour que la chambre close
Résonne de mes serments
Défunt le temps des labyrinthes
Des mots tus empêtrés de fièvre
Et de la barque nue, qui file au courant des clartés
J' éclabousserai de sang les charrois de silence
Le champ semé de nos amours
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Si "les chants désespérés sont les chants les plus beaux", les chants d'amour ne le sont pas moins.
RépondreSupprimeret les chants désespérés d' amour, alors.. ? :)
RépondreSupprimertoujours si touchée par vos passages ici, JC.. merci
Attrait du silence comme source d'un sens souverain :)
RépondreSupprimerJ'aime " Je cachais ton nom dans la mer" :)
Le silence, cette chose grouillante et populeuse.. ? :)
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