Que sourde l' eau
Du jardin empesé de terre
Qu' elle déverse
S' écoule
Et se dilate
Comme un jet de baptême
Un flot de digues rompues
Une eau de marée
Et de sang
Une eau de sel
Dénouant sa voilure
Pour la claquer au vent
Une eau de peau et de salive
Qui saurait étreindre le feu
Et inonder mes nuits
D' une langue liquide
Qui brûlerait mes flancs
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