Tant de lunes à traquer
Le mot comme le loup
Livré depuis le nid
Au silence des broussailles
Tant de veilles à vider
Le sac fumeux de signes noirs
Et les voir se cogner
Comme des insectes vides
Au halo du fanal
Mots empoignés défilant en phalanges
Ordonnés et dociles
Mots de misère, mots indigents
Quand je voudrais pour toi
Une langue d' orage
De houle, de lave et de sang pur
Une syllabe une seule
Que viendrait féconder
Ta bouche
...
Des voiles blanches ont fleuri
RépondreSupprimerSur ma bouche de mer
Une bourrasque les a couchées
Sur le miroir de mon être
Et des reflets s' y sont bercés
Comme des pas posés sur le vent
RépondreSupprimerdeux voix ici aussi.. ( d' or, cela va de soi :)
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