Comme la marée le manque
Sa coupe pleine
Creuse un sillon
Toi qui vis sous ma peau et parle
Par ma bouche
Délivrant la blessure
Qui te penches à mes yeux
Tu es
Dans le sang de mes nuits
Et le vert du jardin
Des alcôves de corail
Dans la source écumante
Dans les ailes des nuages
Le vent au goût de mer
Et sa houle jusqu' à nous
Toujours refait le lit
De nos sables nomades
Et balaie d' un ciel clair le seuil
Des solitudes
On rêverait presque d'être une île pour être ainsi chahutée....
RépondreSupprimerUn beau poème.
pourquoi " presque " ? :))
RépondreSupprimerAlors rayons le "presque"...
RépondreSupprimerParfait ! Pas de demi-mesure.. j' ai toujours eu du mal avec ça.. :)
RépondreSupprimerEt un immense merci, donc.. :)
Et pourtant une Presqu'île reliée par une langue de terre...
RépondreSupprimeret toujours à vous lire cette vague qui se soulève du dedans et vient battre tout près...
Joli, Michèle..
SupprimerMais il est une île, une vraie.. :)
Superbe poème!!!
RépondreSupprimerMerci pour le superbe.. :)
SupprimerIles
RépondreSupprimerIles
lles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais
bien aller jusqu’à vous.
Blaise Cendrars, Feuille de Route
une seule façon d' aborder les îles: les pieds nus et le cœur innocent..
RépondreSupprimerIl en va de même pour les "ils"...
Supprimeroui.. tout pareil :)
RépondreSupprimerun grand verre
RépondreSupprimerde mer
une
odeur d'eau
forer lentement jus-
qu'au sel
" forer lentement jusqu' au sel "
RépondreSupprimerme plait bien, ça..