Ils rongent
Les reliefs épandus
Font rouler sous la langue
Pulpe de crânes et osselets d' anges
Incline toi
Au loin passent des cavaliers d' ombre
Des escortes de deuil
Sur les ruines et la mort
Sur des villes de silex
Sur le ciel égorgé
Sur ma bouche
Pose ta bouche
Nos mains sont nues
Et comme seule arme nos baisers
Cinglant d' eau vive
Leurs poitrines infécondes
Des baisers contre les cavaliers de l'Apocalypse?
RépondreSupprimeroui, la seule défense.. une arme de contact
RépondreSupprimer;)
Alors, je t'embrasse Agnès! (pardon pour le "tu")
RépondreSupprimer:))
RépondreSupprimer( pourquoi pardon ? )
Se dévouer, est-ce devenir à tu et à toi? Quand tous ces gens tués (tu es, tu étais), seront escortés de deuil, les cavaliers d'ombre deviendront des chevaliers de lumière. Nous les embrasserons, comme nous embrasserons leurs mains, porteuses d'une encre qui se muera en grappin, en ancre, s'incrustant dans nos poitrines jusqu'au hoquètement spasmodique de l'effroi.
RépondreSupprimerle grappin, c' est aussi une arme..
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