On pourrait croire que tout dort
Des vignes noires aux corbeaux
Que la brume embastille ses gouttes
Pour ne rien ôter au silence
Mais, sous la paupière blanche
Roucoulent des printemps
(
et le soir qui s' attarde
délivre la blessure
à nos jardins humides... )
Oui, le printemps est à l'affût, tapi dans les ornières, au coin des rues, sous les chapeaux, dans les yeux, en-dessous des paupières closes. Tout hiberne et tout se sent berné par ce faux repos.
RépondreSupprimerMerci JC.. j' aime bien l' idée du printemps qui trépigne sous les chapeaux.. :)
SupprimerDans les grandes cuves de l'hiver
RépondreSupprimerLa fermentation des printemps
Et la part de l'ange
Qui teintera nos ivresses
Dans les jardins humides
Où se couchent les jours.
Des mots au bouquet délicat, aux arômes charnus et mordants..
SupprimerGouleyant à souhait ce millésime 2015, Cléanthe..
:)
Et les chats savent bien où ils vont lorsqu'ils s'élancent, tout frémissants, sous la pluie....
RépondreSupprimerLes chats ont un sixième sens.. :)
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