Et j' irai sur ce corps
Comme en un champ de fleurs
Ou comme en un verger
Gouttant de pluies d' avril
Miel immergeant le fruit
Que le soleil embrase
Et j' irai par tes yeux
Pour que vague après vague
Tu baptises mon corps
De sang serti de bleu
Mourir encore
Contre l' ombre en escale
Comme les blancs vaisseaux
Qui se donnent aux lagunes
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RépondreSupprimerCe qui se passe à lire vos poèmes, ce sont des forces qui poussent sous la peau et qui dans l'émotion, rendent muet. Je pourrais tout aussi bien supprimer ce commentaire et tous ceux que je ferai :)
RépondreSupprimerN' en faites rien, Michèle, s' il vous plait..
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Hi hi, ce peut être ça ou alors préparer une hénaurme île flottante, patate douce...
SupprimerL' île flottante.. sujet des plus sérieux.. ma mère fait flotter les siennes dans le chocolat, recette qu' elle tient de sa grand-mère qui la tenait elle-même de son aïeule.. pour moi, ces îles sont les seules dignes d' être abordées, les autres sont trop flottantes ou pas assez, pâlichonnes dans leur marée de crème anglaise..
SupprimerC' est bien la première fois que je me fais traiter de patate douce :))
Comme c' est bien dit, Cléanthe..
Supprimer:)
Rien de tel que le silence, tout y est contenu, la page blanche des sons
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.. et le trait d' union le point d' orgue de la parenthèse de silence.. :)
SupprimerL'ombre en escale est une ombre immobile, telle un rêve de voyage ou, peut-être, la flamme est-elle éteinte et le sang paraît bleu.
RépondreSupprimerPas de flamme éteinte, JC.. un grand feu de joie
RépondreSupprimerj'en ai le souffle coupé!
RépondreSupprimerAgnès, je suis bluffée par la concision, la force, la flamme de ce poème! Et ce que j'en dis est bien plat en comparaison.
RépondreSupprimerMerci aux X et aux anonymes.. :)
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