( Comment te dire ? Il me semble que l' onde avait craché ses couleuvres jusqu' aux brouillards givrants de ses gouffres marins... )
Ile
Environnée de mer
Toi dont la ronce n' atteint pas le fruit
Défais, par mes doigts, l' éclisse
Et libère en un songe
Ma bouche aventureuse
La houle sur les amants
Il est bon, c'est vrai, de s'aimer d'île en île, larguer les amarres, libérer les éclisses, ferler les voiles, prendre les ri(re)s... et couper les ronces au pied: les couleuvres, telles des marées sinueuses, trouveront leur chemin.
RépondreSupprimerPrise de ris, ferler... grâce à vous JC, mon vocabulaire maritime s' étend comme le tourmentin par coup de chien. :)
RépondreSupprimerJe n'ai aucun mérite: je n'aime pas la mer mais la littérature, oui! Je termine un incontournable:"Le navire de bois" de Hans Henny Jahnn (chez José Corti).- Merci à MF de me l'avoir fait découvrir -. Le vocabulaire (marin) demande un bon dictionnaire. Quant au petit foc (ou, auparavant, le perroquet de beaupré), il qualifie aussi le pétrel, cet oiseau qui fuit le gros temps, dont le nom vient de Petrus, Pierre...car son vol s'apparente à la marche de St-Pierre sur l'eau du lac de Génésareth. Ce que j'en dis, hein!
SupprimerEncore un incontournable inconnu de moi..
SupprimerMisère ! La liste de ce qu' on voudrait lire s' agrandit au fur et à mesure que le temps diminue..
Agnès sirène...
RépondreSupprimerLes sirènes antiques avaient visage humain et corps d' oiseau.
RépondreSupprimerJe préfère les ailes à la queue de poisson :)
Oh! Je ne pensais qu'aux chants irrésistibles.... (ni ailes, ni queue, tu sais ce qu'il arrive à l'alouette...)
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