dimanche 20 mai 2012

Ventre vide




Coeurs tracés
En pagaille
Et ces baisers soufflés
Comme des bulles de savon
Juste derrière
La vitre
...
Danse
Mon ange danse
Sur les pentes du volcan
Des fumerolles
Plein les mains
Mais l' oeil à la vigie
Fais teinter tes breloques
Au chant clair des fontaines
Jette un sou
Assassin
Au grand briseur de rêve
Habille toi d' enfance
Et puis reviens poser
Demain si tu y penses
Ta tête comme un soleil roux
A la combe
De mon ventre
Vide
...

à Camille

 


7 commentaires:

  1. Joli texte, que l'absente lira à son retour. Elle en sera touchée, c'est certain.

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  2. Difficile de contenir l'émotion à la lecture de ce poème magnifique.
    Ce que peut l'écriture aux mains d'orpailleur dans votre genre ! :)

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  3. Chère Agnès, j'enlèverais bien la 2e ligne de mon commentaire précédent, ce doit être fatigant à la longue d'entendre des éloges qui au fond ne disent pas grand-chose et puis ça sert à quoi.
    Je tentais de dire que les mots de ce poème, c'est à peine supportable la perfection de leur présence, cette justesse douloureuse. Vous lire ne laisse JAMAIS indemne et là moins que jamais. Voilà c'est tout. Je m'enfonce là, ne rattrape rien, c'est ainsi.

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  4. Fatigant ? Rassurez vous, je suis coriace et je résisterai une fois de plus.. :))
    Bon, je ne croule pas non plus sous le flot des éloges, ne passe pas mes journées à répondre à des admirateurs inconditionnels de mes pattes de mouche !:)

    Blague à part, ce qui est important c' est de savoir que nos mots font leur chemin chez ceux qui nous lisent, qu' ils ont une petite utilité s' ils réveillent une émotion, un souvenir, un sourire.. Ce poème ci par exemple, je ne voulais pas le poster parce qu' écrit dans la fatigue, une sale mélancolie.. Savoir qu' il vous a touchée est un cadeau magnifique.
    Continuez à vous " enfoncer " de la sorte si le coeur vous en dit et ne changez rien, surtout.. :)

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  5. Une belle invitation à vivre... et à sa consolation consubstantielle qui est encore vivre.
    Il est beau votre poème :)

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  6. Vivre et sur-vivre en somme...
    Mais a t' on d' autre choix ?

    Merci Jean :)

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