mardi 10 décembre 2013

Qui


Qui était-il celui
Surgi du long sommeil
Au vertige d' un dimanche
Qui prenait tout son temps

Comment savoir
Quelle forme avaient ses mains

Et ce qu' il en faisait ?


9 commentaires:

  1. Ce sentiment déroutant et extrêmement doux, qu'on a rencontré un jour une nuit au détour d'un rêve insistant quelque chose quelqu'un d'insaisissable qui nous a saisi...

    Chacun de vos poèmes Agnès une douceur vive de langue

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    1. Touchée de voir que ces quelques mots font écho..
      Pas si-byllins que ça donc.. :)

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  2. Texte polysémique dû à sa brièveté-même.
    En effet, qui prend tout son temps ? Le dimanche ou bien celui qui a surgi du sommeil ?
    Et est-ce le personnage qui surgit d’un long sommeil ou bien la narratrice elle-même qui a rêvé un dimanche matin à celui dont elle nous parle (mais dont elle-même ne sait rien, puisqu’elle ne connaît pas ses mains – et du coup, nous lecteurs, nous en savons pas non plus ce qu’elle aurait voulu qu’il en fît).

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    1. Bref, oui, les gribouillages initiaux faisaient bien quatre pages..
      Seules ces quelques lignes ont su résister à la tempête :)

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    2. Quatre pages ! On peu dire que depuis vous avez trouvé le sens de la concision :))

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  3. Ces mains qui vous ont doucement éveillée de ce long repos, au cours d'un dimanche sans fin, ces mains sont-elles des mains?
    Une voix, peut-être, innocente et sans intention, rien qu'une voix, une voix ralentie...

    Pourquoi pas, Agnès, à entendre ce très beau texte-énigme...
    Et comme le dit Michèle, doux, doux, très très doux comme un songe sans parole

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  4. Sans parler du titre qui n'est pas une question.

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    1. Pas une question, non, la réponse semble aller de soi..
      Quand au reste et bien.. si la douceur est passée, c' est tout ce qui m' importe :)

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