samedi 18 janvier 2014

Blues ( IV )

J' ai rêvé de ta vie
Je crois que j' y marchais

( tes jardins avaient un goût de peau et de mélisse
d' herbe froissée sous le jeu des corps ivres qui vont prendre le ciel )


Mais l' aube voûtée encore
Vint reprendre à la nuit
La lune
Et mes escales

6 commentaires:

  1. C'est beau ! Rien d'autre à dire ;))

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  2. L'aube est une injure à la nuit : sa clarté se nourrit d'un larcin ou d'un recouvrement.
    Ainsi le mitoyen et le contigu lui sont étrangers.
    C'est tout entier que le jour déçoit.
    Faudra-t-il promulguer une Déclaration des Droits de la Nuit et de la Mitoyenneté ?

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  3. Article premier: nuits et jours naissent libres et égaux en droit et durée de songes..

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  4. Agnès veilleuse tatouée de langue. Vos poèmes rais de lumière qui fusent à travers la pénombre, font danser la poussière et vibrer le silence...

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  5. Une petite loupiotte tout au plus.. :)
    Merci Michèle

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