samedi 19 avril 2014

Jardins clos, mers intérieures ( 4 )


Tant de lunes à traquer
Le mot comme le loup
Livré depuis le nid
Au silence des broussailles
Tant de veilles à vider
Le sac fumeux de signes noirs
Et les voir se cogner
Comme des insectes vides
Au halo du fanal

Mots empoignés défilant en phalanges
Ordonnés et dociles
Mots de misère, mots indigents
Quand je voudrais pour toi
Une langue d' orage
De houle, de lave et de sang pur
Une syllabe une seule
Que viendrait féconder
Ta bouche
...

3 commentaires:

  1. Des voiles blanches ont fleuri
    Sur ma bouche de mer
    Une bourrasque les a couchées
    Sur le miroir de mon être
    Et des reflets s' y sont bercés

    RépondreSupprimer
  2. Comme des pas posés sur le vent

    RépondreSupprimer
  3. deux voix ici aussi.. ( d' or, cela va de soi :)

    RépondreSupprimer