mercredi 30 avril 2014

Jardins clos, mers intérieures ( 6 )


Rameur
Aux jardins immergés
Emmêle tes doigts de poulpe
A la criste marine
Des gouffres où je t' attends

Plus haut la mer grise et morte
Pleure
D' un gabier sans départ
Les amours démâtées

4 commentaires:

  1. Les Sirènes
    Chantent les gouffres
    Et d'elles s'enfantent les abîmes
    A terre
    Le gabier de misaine
    Le gabier de misère
    Pense à ces mers perdues
    Où s'égarent les boussoles
    Et les hunes de vigie.





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  2. Misaine et mer, gabier, hune et vigie..
    chaque mot est un voyage, jamais le même, toujours recommencé

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    1. C'est le retour sans fin des choses qui changent sans fin.

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  3. Jolie formule, dont je saurai me souvenir, toutes les fois où j' ai l' impression ( désagréable ) d' écrire toujours la même chose.. :)

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