Sur le seuil pleurent des femmes
Des hommes, en balayant les os,
Fémurs, sacrum, crachotent et n' osent
Planter leurs yeux
Aux nues qu' ils voudraient vides
Le ciel déglutit ses étoiles en caillots
Le vent sèche la peur sur le billot des murs
Ange déviscéré, qu' as-tu fait de nos nuits ?
Et tandis que tu comptes les cendres sous les fleurs
Battent ses mots d' amour
Sur ma peau mouillée d' aube
"Est-ce qu'on fait des vers avec l'actualité immédiate
RépondreSupprimerPoète, est-ce ton rôle de témoigner pour le feu qui naît
...
On fait des vers avec l'espoir avec la vie
Avec les ongles qui s'accrochent au réel
Avec des mots qui m'ont été soufflés cet (automne)
(A Paris)parce que le vent souffle dans le dos du poète
Et le crible de mots qui ne lui appartiennent pas"
Jacques Bertin
Mais Jacques Bertin dit aussi (ou est-ce moi qui n'y comprends rien?) :
RépondreSupprimer"Il reste peu de temps pour sauver le monde et vous sauver Il reste peu de temps pour vous investir de la sainte colère
Je vous vois comme un animal aux jambes cassées
Les yeux fous qui cherche à se lever qui cherche une aide Dans le ciel vide autour de lui qui tourne et dans sa tête emballée."
Y a-t-il une règle pour faire des vers?
Ce n'était pas une critique, loin s'en faut, bien au contraire.
SupprimerMarrant, chère X, ce matin même, je vous envoyais un autre extrait de ce texte "Menace" de Bertin...
Mais oui, mais oui, de clin d'oeil en clin d'oeil, on parle de poésie, d'un poète, par le biais d'une poétesse dont les textes nous enchantent...
SupprimerJ'espère qu'elle ne nous en veut pas...
Vous en vouloir ?! A vous deux ?
SupprimerFichtre non ! :))
Les mots n' appartiennent à personne, quant à savoir pourquoi on écrit..
RépondreSupprimerComme on peut.
Par innocence ou par nécessité. Mais sans règle.
Tout cela n' est jamais bien sérieux..
Un peu sérieuse quand même, je parle de la poésie, même légère, car elle aide à vivre, c'est notre rempart...
RépondreSupprimerRempart de cendres avec l'abîme comme chemin de ronde.
SupprimerMais l' horizon et le ciel à travers les créneaux..
Supprimer"... le regard du poète, animé d'un beau délire, se porte du ciel à la terre et de la terre au ciel..."
SupprimerCe n'est pas moi qui le dis....
.. mais ce cher Willy.. :)
RépondreSupprimerMais oui! Bill, pour ainsi dire
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