Les voilà ventre à ventre
Bras et cheveux noués
Les voilà plongés l' un dans l' autre
Ils n' ont pas trop des langues
Pour raconter l' endroit
De ce qui fait leurs vies
Pas trop des yeux
Des sourires esquissés
Pour dire ce qui se tait
L' orbe d' un méridien
Pour se quitter encore
Les voilà dos à dos
Sur la place
Comme en duel
Et les voici qui marchent
Chacun vers leur couchant
Je ne sais jamais vraiment commenter mais je dois vous ldire, j'aime ce que vous faites des mots :)
RépondreSupprimerComme vous le dites c' est bien..
RépondreSupprimerMerci
:)
Et les voici qui marchent
RépondreSupprimerChacun vers leur couchant
La chute du poème est terrible. Venant après le premier poème (la place aux papillons), cela jette un froid certain.