samedi 24 septembre 2011

Tête vide




Il faut juste garder
Dans le creux d' un dimanche
L' envie de voir la mer
De cracher dans son gris
Pour faire baver l' écume
Qu' importent nos bateaux
Amarrés aux sillons
Quand nos vies sont de poche
Et nos voyages de glaise
C' est l' idée de la voile
Et c' est le goût du vent

Et garde toi d' éteindre
Si tu le croises un jour
Le feu de son sourire
Ou la lave de ses doigts
Car vivre n' est rien d' autre
Que le rêver encore
...

5 commentaires:

  1. J' aime bien le "cracher dans son gris pour faire baver l' écume"
    Et pisser dans les étoiles pour se croire plus forts ?

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  2. Je ne doute pas du sentiment de liberté que l' on doit éprouver à faire ce que vous dites là où vous dites mais à moins d' être contorsionniste, ce qui n' est pas mon cas, cela reste un privilège exclusivement masculin..
    :))

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  3. Une réussite votre première strophe. Ah, ces bateaux amarrés aux sillons...

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  4. Contente que ça vous parle :)
    Joli temps pour une traversée aujourd'hui..

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  5. vivre n' est rien d' autre
    Que le rêver encore

    La vie est un songe, comme disait Calderon de la Barca.

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