Ce n' était rien
Tu sais
Trois mots
Pas plus
Semés dans un silence
Et germés dans un songe
Que j' aurais tus
Avant
Que tu ne les cueilles
A la rosée
De mon regard
Etoiles
Filantes
Qui ouvrent le ciel en deux
La grande flaque noire
Des solitudes
C' était pour toi
Tu sais
Ces trois mots là
Rendus
Au vent
...
Trois mots, une apostrophe au milieu ?
RépondreSupprimerComme ceux que l' on jette en baisers sur un quai de gare ?
Ceux-là.. Précisément.
RépondreSupprimerj' aime bien
RépondreSupprimeron sent le volcan qui dort sous ces mots là
L' Etna, à côté, c' est une taupinière.. :)
RépondreSupprimerJ'aime bien la manière dont ces trois mots deviennent des étoiles éclairant le ciel noir, cette "grande flaque noire des solitudes". Hélas, ce n'étaient que des étoiles filantes. Quel désespoir alors, quand la dernière étoile s'est éteinte !
RépondreSupprimerMais quelle pudeur aussi dans ce poème! Quelle force dissimulée et contenue!
Ne sous-estimez pas les étoiles filantes.. Elles ont au moins le mérite de nous faire faire des voeux.. :)
RépondreSupprimerC' est un plaisir de vous lire ici.. Et chez vous très bientôt, j' espère :)
Il faudrait que ces mots ne fassent plus de bruit, que le vent se taise, les ombres s'en aillent, que le temps laisse du mou dans sa corde, un point mort, qu'on hiberne...
RépondreSupprimerIl faudrait... oui, ça aussi :)
RépondreSupprimerMerci Michèle