Il avait l' art et la manière
De piétiner les fleurs
En épargnant les pâquerettes
Et leurs promesses
De pas du tout
Des vanneaux zigzagant
Volaient les mots à ta bouche
Les lâchaient en gerbes de sang
Lui le sourire fendu
Balayait tes baisers
Comme des fétus
Dans les accroche coeur
D' une fiancée farouche
..
Des brûlis
Pousse un ventre fertile
Va dans ta nudité
De vieux cheval
Tirant le cou vers l' horizon
Dis oui au vent tiède
Au regard outremer
Au chemin comme une arche
Laisse toi porter
Par tes jambes nouvelles
Accepte ce jour neuf
Avant que ne revienne
Le doute
Comme un insecte
Fou
C'est magnifique, comme toujours.
RépondreSupprimerAvancer oui, ne laisser personne briser la bête, s'inventer chaque jour des jarrets neufs :)
J' ai cherché longtemps avant d' écrire " les jambes nouvelles " qui faisaient un peu trop prothèses à mon goût..
RépondreSupprimerSi j' avais pensé aux " jarrets " je n' aurais pas hésité :)
Je trouve au contraire que "jambes nouvelles", c'est juste ce qu'il faut. Parce que malgré tout on n'est pas des bêtes, juste des centauresses quand il le faut...
RépondreSupprimerExact! Pour preuve " cheval de trait " n' a pas de féminin.. :)
RépondreSupprimerLa situation est inversée par rapport à votre texte "Rêve"
RépondreSupprimerhttp://anagrammedesanges.blogspot.com/2012/01/reve.html#comment-form
Là, l'héroïne était certaine d'être suivie par un homme amoureux d'elle, mais finalement ses bras se refermaient sur le vide. Son espoir n'était qu'un rêve.
Ici, on dirait au contraire que c'est elle qui se dirige vers cet homme, qui existe donc bel et bien, mais malgré cette réalité, le doute va envahir l'héroïne et elle se posera des questions sur la réalité de cet amour.
Oui, c' est très juste..
RépondreSupprimerEntre les deux, il semblerait qu' un chemin se soit ouvert, un chemin comme une arche, plein de trous, de bosses, d' ornières, un chemin comme je les aime.. :)