Il disait regarde-moi
Je ne suis plus qu' une ombre
Mes yeux
Sont des cailloux
Et puis ce corps qui glisse
Dernière passe du tango
Inutiles
Nos poings
Contre le ciel aveugle
Mémoire vive du ressac
Ma bouche
Au marbre veiné
De ton ventre
Inutile disais-tu
A dénouer les cordages
Morte aux baisers de plumes
Quand s' épousent nos voix
Il me faut naître
Encore
Pour être enfin utile
RépondreSupprimer( quel vilain mot )
pour être enfin précieuse, alors ?
j' aimerais bien.. :)
RépondreSupprimermerci Vincent
J'aime bien la façon dont vous rythmez votre poème par l'agencement des vers ; le rejet d'un mot, d'un seul, isolé dans un vers, peut donner sa force au poème.
RépondreSupprimerNaître, encore, à travers d'autres mots...
A travers d' autres mots peut-être ( même si les accouchements sont de plus en plus difficiles.. :), mais naître encore, à chaque aube, de toute façon..
RépondreSupprimerMerci à vous :)
Votre beauté n'est pas vaine...
RépondreSupprimerOui, c' est ce que je me dis souvent.. :))
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