samedi 29 mars 2014

Jardins clos, mers intérieures ( 1 )


Les murs de ta peau
Sont ma maison
Et tes songes un jardin

Baignée à tes sources de fièvre
Séchée au vent des impatiences
Toute nue
Je cueille à tes lèvres
Le verbe comme un fruit

Chahutée dans tes mousses
Ivre sous les orages
Chaque fois que le cœur déborde
Et vient cogner contre les dents



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire