Nul sommeil ne m' égare dans ce lit comme une île
Où ton corps est un ciel
Mêlé d' algues
Libres mes doigts délivrant tes méduses
Mon souffle sur ta gorge
Le soleil tombe en grappes
Je remue à ton seuil
Dans l' allongement du jour, tu bouges avec le sable
Des lits qui sont des îles, ou l'inverse, et des algues des chevelures peut-être, toi qui délivres des méduses, où nous emmènes-tu, sirène?...
RépondreSupprimerAh ça, si je le savais... :)
RépondreSupprimerSans aucun doute dans un champ magnétique où les corps, comme les mots doux, s'attirent. N'est-ce pas le sommeil, l'île, en somme?
RépondreSupprimerSur l' île en pierre d' aimant, le sommeil est une longue absence..
RépondreSupprimerSauf si l'aimant suscite le rêve et si l'aimant attire l'aimé
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