mardi 27 octobre 2015
Déjà partie je demeure
Si j' avais su cela
Que l' amour est absence
Mort de velours qui roule son dard
Dans le feu vif des retrouvailles
Le souffle cru des commencements
Chagrin d' enfant comme un vent fou
Court devant moi sous les paupières
Ecoute, comme à peine on se tient
Que ruisselle aux lisières
L' écume bleu nuit des au-revoir
( pourtant déjà partie je demeure
loin je longe encore ta maison ... )
*
Sous ma fenêtre l' homme au corps dru
De sa scie fend l' automne en deux
J' irai au soir
A la percée des feuillages
Vêtue d' audace et de chair nue
Accrocher le jour aux étoiles
Pour nous renouer en plein vol
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Oh Agnès, je lévite, soulevée par les Anges...
RépondreSupprimerChatouillée.. ?
Supprimer:))))
Je n'avais pas osé l'écrire.....
SupprimerUne musique qui reste tapie derrière l'uvule et qui gonfle, qui gonfle... qui éclate en
RépondreSupprimerspasmes d'heureux sanglots: le pur bonheur est dans vos mots.
Entre uvule et uvée, oui, c' est là que ça se tient. :)
RépondreSupprimerMerci JC..