lundi 28 mars 2016

Déjà partie, je demeure ( 5 )



Lumière d' astre en écho
Mais celui-là, gisant, n' a rien vu de sa nuit

Ô l' ignoble habitude
De la mort qui ceint
Les chairs qui se chevauchent

( mais parce-que l' écoeurement, la fatigue, parce-que les nues criblées -dard, harpon, rostre-
l' horizon sur béquilles, je veux rouler la pierre au seuil de ta maison )

Hautes terres, nos vergers
Là, mon gouffre solaire
Où tes lèvres fervides

Epuiseront mes sanglots



1 commentaire:

  1. Épuiser les sanglots..... Combien de temps à rouler la pierre pour y parvenir...
    Bouleversant.

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