samedi 10 mars 2018

Entre Nous ( X )



L' absence a repeint de suie
Mars et le chant de l' oiseau,
l' orme tordu mûrissant sa sève rousse

Et chaque jour prend pied
sur une rive hostile
un grand désert de ronces

Les heures sont plus larges que les heures
l' air est plus lourd aussi

A contre-vent, je marche
Le reflux de mon pas a le vain battement
Des sternes à ras de mer





10 commentaires:

  1. Très beau texte ! La langueur d'attente ...

    RépondreSupprimer
  2. ZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

    RépondreSupprimer
  3. :))))))
    Ma langueur à ce point soporifique ? :))

    RépondreSupprimer
  4. Les vers portent la douceur de l'air printanier mais aussi les lourds aspects d'un été rude.
    J'aime beaucoup parce qu'enfin tu nous emmène dans ton radeau pour un voyage à travers la lumière ;))

    RépondreSupprimer
  5. La lumière est aussi tout au bout.. :)

    RépondreSupprimer
  6. Temps particulier que celui de l'attente... Un coup de froid sous le vent du Nord... On n'avance pas. Tenir, la tête hors de l'eau... Superbe poème.

    RépondreSupprimer
  7. ..la tête, parfois, pas toujours.. mais ici hors de l' eau.. douce :)

    RépondreSupprimer
  8. Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz. Cléanthe !

    RépondreSupprimer
  9. :))))))))))))))))))))))))))))))))))))))

    RépondreSupprimer
  10. L'hiver du monde est un grand désert de ronces, oui...
    Je rêve d'une herbe grasse et de moutons qui paissent...
    S'il vous plaît, dessinons-nous un mouton.

    RépondreSupprimer