A choisir la tourbe aveugle
et les meules de vent
le limon inquiet s’est ajourné
Il reste des abris où la marée se cache
Mais comment discerner la vague
Dans l’invisible bruissement
Qui ramène à la rive
Au large des mots, l’esquif s’affûte
longues rames, suaire au vent
L’oreille souffre et se tend
vers la première brise qui s’éteint
Loin du fruit promis de la terre
Cléanthe
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