Des lustres que j' attends
Sur le muret de pierres
A voir tomber les figues
Et lorsque tu parais
Aux soirs fardés de brume
Je souris simplement
A tes mots en brassées
C' est bon que tu sois là
Septembre pourtant
De ce côté la chambre brûle
Et tu dis parle-moi
En fouillant sous ma robe
Mes mots sont ceux des chattes
Je ne veux que tes mains
C' est le matin qui ment
Je me lève à la rouille
Aux dégoûts aux fatigues
D' une vie où tout est vain
Tu me retiens un peu
Ne tombe pas tu sais bien
On se retrouvera
De ce côté
Du ciel
...
De ce côté du rêve, la vraie vie peut-être ?
RépondreSupprimerParfois les "présences" y sont si tangibles qu' on pourrait le croire, en effet..
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup votre fin elliptique, qui a faim d'autre chose.
RépondreSupprimerC' est drôle, je viens juste de chez vous..
RépondreSupprimerJ' aime votre chute et vous aimez ma fin :)
Il y a des hasards que l'on voudrait presque interpréter ;.)
RépondreSupprimerGBalland