dimanche 15 novembre 2015

Impressions. Paysages minuscules ( 8 bis )


Ta ville était un labyrinthe. J' en suivais le fil invisible et mélancolique.
Chaque rue, chaque place, chaque rire d' enfant derrière des grilles, menaient à ta maison.
Un toit de tuiles a remplacé les nues, mais les pierres, comme les arbres, gardent l' empreinte de ceux qu' ils ont bercés.

Fallait-il être funambule pour giter entre ciel et terre, poser ses quatre murs à l' exact mitan de cette volée de marches ?

Monter chez soi, ou y descendre, un jour berger, un soir pêcheur.
Aigle ou lombric, à l' heure où dorment les clochers.

2 commentaires:

  1. La poésie elle-même est funambule. Nous avons besoin de danser sur ce fil. Grâce à toi, Agnès...

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  2. Merci
    ( tiens, voilà qui me redonne envie de faire du fil.. du vrai ..:)

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