vendredi 4 mars 2016

Déja partie je demeure ( 4 )


Pour eux la nuit est cendres
Marée de sable noir léchant les bords du lit
Aux douze baisers du mitan
Se tournent dos à dos et couchent leurs doigts aveugles
Sous des paupières d' encre

Ne laisse pas notre nuit s' assiéger de clartés

Arbres nus, faîtes feuillage
Pour tirer sur nos fronts
Le doux miroir de sorgue

Car l' ombre a ton visage
Je vois avec les mains


Honni soit le soleil
Et puis l' enfant qui chante
Le voisin bûcheronnant

Quand tu ouvres les yeux
Tu es la mort aussi

3 commentaires:

  1. La mort, finalement... Et nous n'avons pas d'armes sauf un poème...

    RépondreSupprimer
  2. Il y a de toutes petites morts qui ne sont pas éternelles. Pour les combattre, un peu d' espoir suffit.. :)

    RépondreSupprimer
  3. Et parfois, on "revit"... Les raisons sont fort diverses...

    RépondreSupprimer