mercredi 23 novembre 2011
Les oies sauvages
On marchait dans la rouille
La terre noire des bruyères
Dans la poche
La tristesse
Pour une heure muselée
Les poings serrés dessus
Juste avant le vacarme
L' ombre blanche a lézardé nos joues
Dans le ciel
Déchiré
D' un V
Et sa virgule
Oies des moissons
Anges obscènes
Affamées d' ailleurs et de ciels
D' ors ibériques
Et l' oeil à la vigie
Quand nous
Aveugles
Tombés
A côté de nos rêves
Nus parmi les mûriers
Cailloux aux pieds de glaise
Dans nos peaux que personne
Ne voudra plus toucher
...
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J' aime beaucoup votre V et sa virgule
RépondreSupprimerCelui-là était bien aussi:
" regardez-les passer
eux ce sont des sauvages
ils vont où leur désir le veut... "
Celui là était plus que bien!
RépondreSupprimerEt ce qu' en a fait Brassens aussi..
Même sans oies sauvages au dessus de moi, je l' ai souvent dans la tête. Ou sur le bout des lèvres..