Mais quelle langue parlons-nous
Qui ne saurait plus dire
Le coeur battant
De la digue rompue, faut-il que l' oasis soit mangée de silences
Que les ronces en canif sur nos lèvres éprises
Gercent d' un sang mauvais nos mots en devenir
Rappelle-toi comme la soie
Tissait nos peaux
Aussi nos gorges
Le reste n' est qu' ennui
Au mieux
Littérature
...
J'aime bien le bouquet final de votre dernière strophe ;.)
RépondreSupprimerUne seule fleur.. Peut-on vraiment parler de bouquet ?-))
RépondreSupprimerIl faut parler, dire encore.Ces choses-là surtout
RépondreSupprimerVos mots ne sont jamais langue morte
..ces choses là surtout...
RépondreSupprimerMême quand seul l' écho nous répond ?
Mais quelle langue parlons-nous
RépondreSupprimerQui ne saurait plus dire
Le coeur battant
De fait. Et je m'insurge contre tous les théoriciens qui prétendent que la littérature n'est qu'un jeu sur les mots, comme s'il n'y avait pas derrière une vérité à exprimer, vérité qui raconte à la fois les craintes et les angoisses de l'être qui écrit, mais aussi ses espoirs les plus fous, les plus irrationnels (l'état amoureux étant bien entendu l'un de ceux-ci).
Il y aurait donc vraiment des gens qui pensent le contraire ?
RépondreSupprimerJe vous assure que oui. Pour certains, tout est dans la forme et à la limite il n'y a pas de contenu. Voyez Barthes et ses épigones.
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