Sur mon visage en désordre
La pluie trouve ses chemins
Et plus bas
La mer monte
Sous la peau même
Il fait gros temps
C' est une langue de colère
Que je ne veux pas apprendre
Qui mélange les histoires
Les sourires
Les étoiles
Brise l' aile de l' oiseau
Se moque de la terreur
Du mousse
Vois
Nous ne sommes plus rien
Qu' un bateau dans la nuit
Un chêne et son esquisse
Que le vent
D' un sursaut
Couchera
Sur le flanc
...
Le monde des oiseaux (et leur symbolique) semble vous fasciner. Après le busard et le vol des oies sauvages des poèmes précédents, on parle ici de ce vent qui "brise l' aile de l' oiseau".
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup :
"Nous ne sommes plus rien
Qu' un bateau dans la nuit"
J'aime aussi la manière dont les éléments naturels (le vent, la mer...)sont transposés dans le domaine de l'humain. Le visage en désordre renvoie sans doute au vent qui décoiffe mais au-delà c'est bien d'un trouble de l'âme (des sentiments?) qu'il s'agit. Même chose pour le chêne qui s'abattra sous les bourrasques (à moins que ce chêne ne fasse allusion au bois avec lequel a été fabriqué le navire du vers précédent). S'agit-il d'un simple arbre ou de la force de l'homme qui ne résiste pas aux tempête de la vie?
Les oiseaux, la mer, l' amour, l' enfance, vous avez fait le tour.. Voilà que vous m' obligez à relire tous mes textes !
RépondreSupprimerLe chemin de croix n' est pourtant pas de saison :)
dans http://ecritscrisdotcom.wordpress.com
RépondreSupprimerje me fais l'echo d'Arthemisia...
Sortie main après main
Une fleur de métal
Emerge en pétales
Sous le lendemain
Ses pétales d’hiver ailleurs
Une fleur en coeur
L ‘ami transparent
Des gestes de l’amant
Etre et avoir été
Oiseau exotique
Ce chant prolifique
C’est déjà l’été.
C' est un bel écho..
RépondreSupprimerMerci rechab :)
Dans le vent
RépondreSupprimerMille bruits imperceptibles
à peine entendus,
Mille frôlements déjà dissipés.
Au fond, le silence,
Immensité vide
Au cœur infini.
Dans les jardins
Le paon du jour porte sa nuit en lui.
Tout au fond le silence, oui, mais il n' est jamais vide..
SupprimerMerci au vent d' avoir porté vos mots jusqu' ici